Begründung:
Ausgehend von einer spektakulären Busentführung im Jahre 2000 in Rio de Janeiro, die viereinhalb Stunden live im Fernsehen übertragen wurde, rekonstruiert der Regisseur die Lebensgeschichte des Täters, eines der unzähligen, in die soziale Nichtexistenz abgedrängten Straßenkinder von Rio. Die Tat wird sichtbar als suizidärer Aufschrei eines Jugendlichen nach Anerkennung der eigenen Lebensgeschichte. Seine soziale Unsichtbarkeit steht im scharfen Widerspruch zu der Illusion totaler Transparenz, die von der medialen Bilderflut erzeugt wird. Der Film ermöglicht durch eine höchst intelligente, dialektische Verschränkung von Liveaufnahmen und Interviews mit allen Betroffenen, diese Illusion zu durchschauen, und hilft, die Tragödie der massenhaften Produktion von gesellschaftlich Ausgeschlossenen als weltweites Problem zu erkennen. Der Film setzt einen Impuls beim Zuschauer, diese Realität kritischer wahrzunehmen, Empathie zu entwickeln und sich für die Humanisierung der Weltgesellschaft einzusetzen.
Die Jury möchte außerdem die Filme Remake von Dino Mustafic (Bosnien-Herzegowina) und Swaraaj (The Little Republic) von Anwar Jarmal (Indien) lobend erwähnen.
#Le Prix «One Future» 2003 à la Fête du film de Munich
Le jury en 2003: Pasteur Eckart Bruchner (Allemagne, président), Christine Weissbarth (Autriche), Ileana Cosmovici (Italie), Franz Indra (Allemagne), Chris Doherty (USA).
Le Prix «One Future» de l'Académie Interfilm a été décerné au réalisateur brésilien José Padilha pour son film documentaire
Ônibus 174 (Omnibus 174).
Jugement:
C'est à partir d'un enlèvement de bus spectaculaire en 2000 à Rio de Janeiro qui avait été diffusé en directe pendant quatre heures par la télévision brésilienne, l'auteur donne une réconstruction méticuleuse de l'histoire de la vie du coupable, un des innombrables enfants de Rio sans abri et condamnés à mener une vie de non-existence sociale. Son action est rendu déchiffrable comme cri suicidaire d'un jeune homme pour la reconnaissance de son existence d'être humain. Son invisibilité sociale dénonce d'une manière éclatante l'illusion de transparence totale insinuée par une marée croissante d'images diffusés par les médias. En entrecroisant d'une manière intelligente et dialectique des images de télé avec des entretiens intimes avec toute la gamme de gens impliqués dans l'affaire, le film rend le spectateur capable de s'apercevoir de cette illusion et de reconnaître dans la tragédie montante de l'exclusion sociale un problème d'une portée mondiale. Le film incite le spectateur à aiguiser ses facultés d'appcervoir cette réalité d'une manière critique, de (re-)découvrir ses capacités d'empathie et de s'engager pour une société mondiale qui soit plus humaine.
En plus, le jury aime bien rendre hommage au films Remake de Dino Mustafic (Bosnie-Herzégovine) et Swaraaj (The Little Republic) d'Anwar Jarmal (Inde).
(Extraits)
